Les travaux menés par Daniel Metzger et Gilles Laverny, chercheurs à l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC), ont permis d’identifier les différents types cellulaires présents aux phases précoces du cancer de prostate. En combinant des approches génétiques et génomiques, ils ont mis en évidence les effets thérapeutiques d’un analogue de la vitamine D, ainsi que les mécanismes limitant son efficacité pour la prévention de ces cancers. Publiés dans la revue Science Advances, ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives pour la prise en charge des patients.
Le cancer de la prostate est le cancer viscéral masculin le plus fréquent et la deuxième cause de mortalité par cancer dans les pays industrialisés. Les traitements chirurgicaux des formes localisées permettent la guérison d’un grand nombre de patients, mais peuvent affecter leur qualité de vie. Cependant, les options thérapeutiques des phases avancées sont limitées par l’apparition de résistances aux traitements. Ce cancer se développant sur plusieurs décennies, des stratégies ralentissant ou prévenant l’apparition de tumeurs agressives sont envisageables afin d’éviter des interventions chirurgicales et la résistance aux thérapies.
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